Date de la fête des grands-pères en Belgique : traditions et origines

La Belgique ne s’est jamais vraiment accordée sur la place à donner à la fête des grands-pères. Là où les grands-mères s’affichent fièrement dans les agendas, les papys restent dans l’ombre des calendriers officiels. D’un village à l’autre, d’une famille à la suivante, la date et la manière de célébrer varient, composant une mosaïque de traditions où chacun improvise son hommage.

Sur l’ensemble du territoire, ce sont les écoles, les maisons de repos ou les associations locales qui insufflent de l’élan à cette journée un peu à part. D’une année à l’autre, les coutumes changent, mais une chose demeure : la sincérité du geste, qu’il prenne la forme d’un cadeau bricolé, d’une carte ou d’une visite surprise. Loin des grandes messes, la fête des grands-pères en Belgique se vit dans la discrétion, mais jamais dans l’indifférence.

La fête des grands-pères en Belgique : quelle date retenir cette année ?

Déterminer la date de la fête des grands-pères en Belgique relève presque de la devinette. Aucune règle ne s’impose vraiment, contrairement à la fête des mères ou des pères, solidement ancrées dans le calendrier. Ici, la célébration s’invente à chaque génération, portée par la souplesse du quotidien et les influences étrangères.

Dans la majorité des régions, le premier dimanche d’octobre s’impose peu à peu. C’est la pratique la plus répandue, encouragée par les associations familiales et relayée dans les écoles, un clin d’œil à la tradition française. Pourtant, certains territoires, comme la province d’Anvers, préfèrent le 19 mars, jour de la Saint Joseph. Cette date, chère à la culture catholique, rappelle que l’hommage aux grands-pères se conjugue aussi avec la mémoire religieuse.

Le choix de la date de la fête repose finalement sur l’histoire et les habitudes de chaque famille. Il n’est pas rare que certains optent pour un dimanche au hasard, selon les disponibilités, et fassent de ce rendez-vous un moment improvisé, sans attendre l’aval d’une quelconque institution. Ce flou laisse la place à l’inventivité, offrant à la fête des pères Belgique une dimension sur-mesure, bien éloignée des protocoles figés.

Voici les trois pratiques les plus courantes pour choisir le jour de la fête :

  • Premier dimanche d’octobre : le rendez-vous le plus répandu, également adopté en France.
  • 19 mars : fête de la Saint Joseph, notamment suivie dans certaines provinces flamandes.
  • Date libre : chaque famille s’organise selon ses envies, ses traditions ou ses contraintes.

Finalement, la fête des grands-pères s’adapte, sans grand tapage, à la diversité des parcours familiaux. Traditions, influences voisines, envies du moment : aucune rigidité, juste la volonté de réunir ceux qui comptent autour d’un hommage sincère.

Petite histoire d’une célébration pas si ancienne

On ne trouve pas la trace de la fête des grands-pères dans les vieux grimoires. Contrairement à la fête des mères, inscrite depuis des décennies dans les usages, l’hommage aux papys ne s’est imposé que récemment, et souvent sans tambour ni trompette. Si la Belgique n’a pas fixé de date nationale, c’est surtout parce que l’idée s’est glissée doucement dans la société, portée par quelques initiatives locales et le souffle venu de l’étranger.

L’exemple français, boosté dans les années 2000 par le célèbre café Grand’Mère, a laissé sa marque au nord comme au sud du pays. D’abord timidement, la fête des grands-mères s’est installée, puis celle des grands-pères a suivi, portée par l’envie des enfants de célébrer tous les aînés. À la maison, la démarche vient souvent des plus jeunes, désireux d’offrir une bulle d’attention à leurs grands-parents.

Le calendrier religieux n’est pas resté à l’écart. Dans quelques provinces flamandes, la date du 19 mars, celle de la Saint Joseph, résonne encore, en particulier du côté de la province d’Anvers. Ce repère, hérité de la tradition catholique, structure la célébration des grands-pères là où la foi reste vivace.

Au fond, la fête des grands-pères s’est bâtie sur du neuf. Elle avance sans directives venues d’en haut, portée par l’attachement familial et la volonté de transmettre. Chaque année, de nouvelles façons de célébrer voient le jour, preuve que la tradition naît autant du cœur que de l’habitude.

Traditions et façons de rendre hommage à son grand-père

En Belgique, la fête des grands-pères se façonne au gré des envies et des souvenirs. La date change d’une région à l’autre, parfois d’un foyer à l’autre, mais l’envie de marquer le coup reste intacte. En Flandre, le 19 mars conserve une certaine notoriété, surtout dans la province d’Anvers. Ailleurs, l’élan vient souvent de la famille elle-même, sans attendre le signal d’une institution.

Les traditions se renouvellent, portées par le plaisir de transmettre des valeurs et de mettre à l’honneur la figure de l’aîné. Certaines associations familiales proposent des rencontres ou des ateliers intergénérationnels, créant ainsi des occasions de rapprocher les générations, de partager des histoires, d’inscrire la fête dans le quotidien.

Pour certains, un repas partagé ou une balade suffit. D’autres préfèrent lancer un atelier créatif, bricolant à plusieurs mains une carte ou un objet-souvenir. La célébration de la fête des pères en Belgique s’inspire parfois de ce qui se fait chez les voisins allemands ou luxembourgeois, où l’hommage aux grands-pères prend la forme de rassemblements ou d’animations publiques.

Peu importe la forme, le but reste le même : écouter, mettre en lumière le parcours de ceux qui ont tant donné, et rappeler que la famille se construit aussi grâce à la mémoire des anciens.

Famille multigeneration dans un parc belge avec grand-père et enfants

Des idées simples et touchantes pour marquer la journée

Pour célébrer la fête des grands-pères en Belgique, rien ne vaut la simplicité et l’authenticité. Un moment partagé, une attention sincère ou un souvenir raconté à voix haute : souvent, c’est le geste qui compte, bien plus que sa valeur matérielle. Le repas de famille reste une référence. Cuisiner ensemble, évoquer de vieux souvenirs ou transmettre une recette : ces moments-là marquent plus qu’aucun cadeau acheté en vitrine.

Quand vient le moment d’offrir un cadeau fête des pères, plusieurs options font mouche. Les cadeaux personnalisés, un album photo retraçant des moments forts ou un livre de mémoires écrit à la main, trouvent toujours leur place. Beaucoup misent aussi sur l’artisanat des petits-enfants : marque-pages décorés, cadres faits maison, carnets illustrés.

Voici quelques idées qui font la différence, selon les goûts et les envies :

  • Un coffret de cadeaux gastronomiques, rempli de spécialités belges, pour réveiller les papilles et célébrer le plaisir d’être ensemble.
  • Pour les amateurs de technologies ou de gadgets, offrir une montre connectée, un casque audio ou une tablette simplifiée permet de garder le contact, même à distance.
  • Un moment de bien-être, massage, relaxation, escapade en pleine nature, offre une pause bienvenue dans le rythme du quotidien.

Mais la plus belle preuve d’attention reste le temps partagé. Qu’il s’agisse d’une promenade, d’un atelier en cuisine ou d’une partie de cartes, chaque minute passée ensemble nourrit la mémoire familiale et tisse les souvenirs qui, demain, feront la richesse des générations futures.

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